Autre dérogation, Saint Claude oblige !

Le calendrier est mal fait, qui place la Saint Valentin avant la Saint Claude, fête qui se devrait d’être une mise en bouche.

Un chocolatier-patissier de Sarlat ne s’y est pas trompé, qui a fabriqué de délicieuses bittes en chocolat. J’ai souvent rêvé d’associé le plaisir du chocolat à celui de la pipe. J’avais déjà évoqué dans ce blog les sensations délicieuses que procure un chocolat « qui crépite » délicatement sur la langue. Alors imaginez !

Pénis Sarlat

J’avais aussi évoqué ailleurs – et plus sérieusement – les pipes de Saint-Claude (Jura) : pipes courtes, aussi appelées brûle-gueules, car la fumée arrive plus chaude en bouche ; pipes longues ; pipes de 9mm dotées d’un filtre plus large que les autres ; pipes naturelles, dont la veine est visible ; pipes fait main (!) ; pipes aux finitions classiques brillantes ou mates ; pipes avec finition sablée ; fantaisies, sculptées, colorées… Chaque année une nouveauté qui sera la pipe millésime ou pipe de l’année. Sachez que ces pipes sont garanties cinq ans contre tout vice de fabrication ! Je demande à voir, car je suis comme saint Thomas…

« Sans la pipe, il reste l’usage du cigare », commentait un ex-fidèle lecteur. En chocolat lui aussi ? C’est vrai que le cigare peut aussi avoir d’autres usages…

Mesdames, je ne vous ferai pas l’injure de vous décrire comment faire une pipe qui sera appréciée par votre Valentin, d’un jour ou de toujours. Une enquête de l’Inserm nommée Contexte de la sexualité en France démontre que 80% des personnes interrogées ont déjà pratiqué ou ont bénéficié d’une fellation.
Cette caresse buccale, qui consiste à stimuler le pénis avec la langue, les lèvres et la bouche, porte aussi les jolis noms de « turlutte », « pompier « , « gâterie », ou plus poétiquement de « flûte enchantée ». C’est là que l’on reconnaît un(e) musicien(ne) de génie ! Et si en plus on vous surnomme « gorge profonde »…

Si je trouve inutile de mettre à votre disposition une bande dessinée vous enseignant la pratique de la fellation, je ne saurais trop vous inciter à multiplier les expériences et à la fellation de diverses manières et dans divers lieux :
– dans un lieu public, un jardin, un restaurant, dans un train, au cinéma…
– attachez votre amant s’il est réticent, vous l’aurez ainsi tout à vous…
– votre bouche est occupée, mais vos mains peuvent explorer ses zones érogènes…
– n’hésitez pas à utiliser des accessoires, ludiques et coquins…
et, le sexe en bouche, gardez en tête que c’est SON plaisir à LUI qui importe !

Et pour le dessert, Madame prendra ? Une fontaine au chocolat ? Avec chantilly ? Madame a de l’appétit !

La reine de la nuit chante-t-elle la bouche pleine ?

Dérogation, Saint Valentin oblige !

 

Je t’aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J’ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m’as fait tienne
J’ai nié le pouvoir de la chair
Blasphème !
Ô chair, divine chair
Sois bénie
Je me sens lasse
Délicieusement lasse
Je niais la volupté,
Ô crime, je t’avais reniée, ô volupté !
Je te célèbre aujourd’hui sur le mode majeur et sur le mode mineur
Ce soir je renais à l’amour
Vibration divine
Je me sens lasse, infiniment lasse
De la bonne fatigue,
De la fatigue sacrée
J’ai reçu le baiser de la communion
Et bu l’eau du baptême
Je suis ivre d’amour
Ton baiser savant et répété
A fait sourdre des profondeurs de mon être
Où il croyait pour toujours sommeiller,
Le désir ancestral des faunesses,
Ah! verse-moi, verse-moi l’ivresse
Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse

De nos corps confondus s’élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
de mon corps tendues comme une harpe
Et je m’ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l’offrande de ton amour

Denyse de Magny

Munch, The Day After

L’adieu aux larmes

Puisqu’est venu le moment des adieux
Puisque ce blog est épuisé, qu’il devient ennuyeux
Si je préfère dès lors taire mes maux
J'arrête quand je veuxJe voudrais quand même vous dire
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé en écho à vos mots

Je n’aurais pas cru être accro à ce blog
Et qu’écrire chaque jour deviendrait une drogue
Moi qui rêvais d’échange et de complicité
Je voudrais quand même vous dire
Tout ce que j’ai pu écrire
Ce sont amis qui me l’ont dicté

Dorénavant je vais rester muette
Et taire ce que jusqu’alors j’ai crié à tue-tête

Surtout faire preuve d’assertivité
J’aimerais quand même encore dire
Ce que je n’ai pu écrire
Aura toujours le parfum des regrets

Puisqu’aujourd’hui je cesse de bloguer
Puisque le bleu sans le soleil ne peut pas exister
Même la lune n’est plus que lambeaux
J’aimerais quand même vous dire
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé en écho à vos mots

 

A la demande de VeCh

 

M. Tremblay apprend que sa femme vient d’avoir un terrible accident. Il accourt à l’hôpital et demande pour la voir.
On lui répond que le Dr. Carter s’occupe de son dossier et qu’il viendra le rencontrer dans une quinzaine de minutes afin de faire le point sur l’état de santé de son épouse.
Lorsque le docteur entre dans la salle d’attente, il aperçoit M. Tremblay complètement paniqué. Le Dr. Carter s’assoit à ses côtés et lui dit : « Les nouvelles ne sont pas très bonnes, M. Tremblay. Votre femme a eu un accident de la route et sa colonne est fracturée à deux endroits. »
– Mon Dieu, répond M. Tremblay. Remarchera-t-elle un jour ?
– J’ai bien peur que non.. C’est inopérable. Vous devrez vous en occuper jusqu’à la fin de ses jours. Vous allez devoir la nourrir chaque jour.
L’époux se met alors à pleurer.
– Ce n’est pas tout, vous allez devoir la retourner dans son lit toutes les deux heures afin d’éviter d’autres complications.
L’époux n’en peut plus, il est alors incapable de s’arrêter de pleurer.
– Et évidemment, vous devrez changer ses couches car elle n’a plus le contrôle ni de sa vessie ni de ses intestins Vous devrez les changer environ six fois par jour.
M. Tremblay ne se contrôle plus et perd momentanément le nord. Il devient hystérique et se prend la tête à deux mains.
C’est à ce moment que le docteur lui pose une main sur l’épaule et lui dit : « Je rigole, elle est déjà morte ! « 

Une dernière blague pour la route

 

– Bonjour, je voudrais 450 g de petite saucisse SVP.
Et le boucher coupe un morceau qui pèse pile poil 450g.
– Un coup de chance, dit la dame.
– Oh non, juste 30 ans de métier, madame.
Elle se dit qu’elle va l’avoir et demande 225 g de pâté de foie. Et le boucher lui coupe un morceau de 225 g.
– Vous voyez que ce n’est pas un coup de chance.
Quand tout à coup, on crie à l’aide car une femme est en train d’accoucher dans la rue, sur le trottoir.
La sage-femme accourt et met au monde un petit bébé.
– 3,800 kg ! dit-elle.
– Ah non, 3,700 kg ! répond le boucher.
Pour être fixé, le boucher demande à son apprenti de prendre le bébé et d’aller le peser.
– 2,300 kg, clame l’apprenti depuis l’arrière-boutique.
Le boucher et la sage-femme sont tous deux étonnés de se tromper d’autant.
– Tu es sûr ? demande le boucher à son apprenti .
– Ah oui, 2,300 kg , vidé et désossé !